Tout savoir sur les garanties de prévoyance existantes pour les indépendants
En quoi consistent les indemnités journalières ?
La plupart des garanties des contrats proposées par les assureurs indemnisent leurs clients proportionnellement à la perte de revenu subie. En se fondant sur le revenu réel de l’affilié, l’assureur calculera un montant en déduisant ce que le régime obligatoire aura déjà remboursé au préalable. Certains contrats proposent un montant forfaitaire choisi par l’assuré en fonction de la somme dont il juge avoir besoin.
Quels sont les points de vigilance à observer ?
- La durée durant laquelle ces indemnités seront versées.
- Les cas pour lesquels les assurés seront indemnisés (en cas d’accident ou de maladie).
- Les troubles liés à une maladie qui sont exclus des remboursements (mal de dos, glaucome, etc).
- Le nombre de jours d’arrêt de travail à atteindre avant d’avoir droit à l’indemnisation, c’est-à-dire la franchise (elle se situe entre quinze et trente jours mais peut atteindre quatre-vingt-dix jours pour certains contrats).
Qu’en est-il de la garantie d’invalidité ?
Une autre garantie, toute aussi importante, est le capital ou la rente en cas d’invalidité : si une personne est durablement handicapée, elle aura besoin d’un complément de revenus pour toute sa vie. La personne sera en incapacité de travailler et c’est ici que la garantie invalidité prendra le relai. Différentes des indemnités journalières, ces garanties ne concernent que les cas graves et l’indemnisation est calculée selon le handicap. (A savoir : certaines assurances ne couvrent que le handicap total).
Les autres garanties en cas de décès
L’assurance pour la famille est la garantie qui va prévoir, au moment du décès de l’assuré, le versement d’une rente ou d’un capital au conjoint. En ce qui concerne les personnes qui ont des enfants, une rente d’éducation peut être prévue et pourra leur être versée jusqu’à l’âge de 21 ou 25 ans, à titre d’exemple et selon les contrats.
Quel budget pour quelle couverture ?
Selon les garanties choisies par l’assuré, le montant de l’assurance peut varier entre quelques dizaines jusqu’à plusieurs centaines d’euros à payer. Plusieurs critères sont à prendre en considération dans le calcul de la cotisation : le métier exercé (certains représentent davantage de risques), ainsi que l’âge (le tarif est moins élevé pour les jeunes personnes), le passé médical et les habitudes de vie (les fumeurs paieront davantage, ainsi que les assurés qui pratiquent des sports extrêmes, dits « dangereux »).
Quels sont les avantages fiscaux ?
Dans la limite d’un plafond, les montants versés pour ces assurances individuelles peuvent être éligibles au dispositif fiscal Madelin si le contrat et les critères d’éligibilité sont respectés. Les cotisations versées pourront alors être déduites de son revenu professionnel imposable. Pour cela, les contrats doivent notamment prévoir un paiement des prestations uniquement sous forme de rente et le montant des indemnités journalières assurées sera défini selon les revenus réels de l’assuré. Il faut néanmoins respecter deux conditions : en cas d’invalidité ou de décès de l’assuré, le contrat doit prévoir une rente au lieu d’un capital, et pour les indemnités journalières, celles-ci doivent être équivalentes au revenu de l’assuré.
À savoir également : si l’assuré perçoit cette déduction, les indemnités journalières et les rentes d’invalidités seront imposables.
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Source : http://www.dossierfamilial.com/sante-social/securite-sociale/non-salaries-pensez-la-prevoyance-82932