Les femmes sont l’avenir… des entreprises familiales
Elles y sont liées très souvent, car elles sont filles ou petites filles d’entrepreneurs et que, venu le moment de la transmission, elles assurent un rôle important.
Les femmes sont de plus en plus nombreuses à se lancer dans l’entrepreneuriat : elles représentent 40 % des créations à ce jour et sont plus diplômées que les hommes. Dans le cadre du plan d’action interministériel établi par le gouvernement, une incitation à entreprendre au féminin est largement mise en avant dans le cadre de l’égalité hommes-femmes. Ce plan, lancé en 2013, a sûrement porté ses fruits, car le nombre des créations par des femmes a augmenté sensiblement entre cette date et aujourd’hui.
Entreprendre dans le cercle familial
En ce qui concerne celles qui ont choisi d’entreprendre au sein de la cellule familiale, elles ont le poids de la continuité de l’entreprise en faisant tout aussi bien, sinon mieux, que leurs ascendants. Elles ont eu souvent sous les yeux le ou les exemples des entrepreneurs qu’étaient leurs pères, grand-pères ou oncles dans la société, ce qui peut être une pression supplémentaire ou un moteur, selon l’attitude de ces derniers notamment à leur égard.
Ces femmes entrepreneurs connaissent la société sur le bout des doigts, car très jeunes elles ont vu leurs proches gérer, organiser, vivre au rythme de l’entreprise. De plus, l’attachement qui s’est développé durant leur enfance et adolescence leur donne l’envie et la hargne pour ne pas arrêter et sans doute pour ne pas décevoir.
Que ce soit dans de grands groupes ou de petites structures, comme des commerces, les femmes qui reprennent le flambeau de l’entreprise familiale ont pu au fil des années se forger une idée de ce que représente la gestion d’une entreprise, ses satisfactions et bien sûr les aléas rencontrés par leur famille. Elles ont pu, mieux que quiconque, se faire une idée de la difficulté de mener de front une vie professionnelle dense avec une vie privée ; elles qui peut-être ont souffert de l’absence d’un proche comme leur père ou leur mère.
Elles savent que ces deux fronts ont parfois des difficultés à se côtoyer, mais peut-être, l’ayant vécu, sont-elles mieux armées pour y faire face et sans doute ne pas reproduire les mêmes erreurs.
La transmission par les femmes
Lorsqu’elles doivent transmettre à leurs enfants une entreprise qu’elles dirigent, les femmes les ont certainement mieux préparés ou en tout cas ne leur cachent pas les difficultés qu’elles ont rencontrées en tant que mère. Elles peuvent avoir envie de transmettre pour assurer la continuité et la pérennité de l’entreprise, mais elles savent que ces deux fronts que sont vie personnelle et vie professionnelle ont parfois des difficultés à se côtoyer. Toutefois, elles sont mieux armées pour donner des conseils et sans doute ne pas les laisser reproduire les mêmes erreurs.
Mais la difficulté à ce jour est de savoir si les jeunes générations ont cette envie de poursuivre sur les voies de leurs aînés, au détriment parfois de leur vie privée, en faisant des sacrifices et en s’investissant plus que de mesure. En effet, il est démontré qu’ils souhaitent privilégier leur vie personnelle d’une part et que, en ce qui concerne leur vie professionnelle d’autre part, ils souhaitent plus s’investir vers des métiers de passion.
En tant que femme et mère, vous êtes habituée à devoir tout anticiper pour ne rien laisser au hasard. La démarche est la même lorsque l’on souhaite transmettre son entreprise à ses enfants. Des solutions existent pour vous aider au cours des différentes étapes de la transmission. SMAvie peut vous accompagner, nos conseillers vous aideront à définir avec vous vos besoins.
