La transmission des entreprises familiales : des taux encore faibles

En France, on dénombre pas moins de 3 millions d’entreprises, toutes tailles et formes juridiques confondues.

BPCE a réalisé une analyse sur le nombre de cessions-transmissions réalisées chaque année.

D’après leur étude, 75 000 entreprises changent de main chaque année. Ce chiffre ne représente qu’un minima car il est assez difficile d’estimer les cessions-transmissions sur les professions libérales et les personnes physiques car moins identifiables. Seulement 17 % d’entre elles sont transmises dans le cercle familial. Ce chiffre place la France bien loin de ses homologues Européens : l’Allemagne se situerait aux alentours de 65 %, l’Italie se positionnerait quant à elle à 76 % de transmissions familiales.

Cessions d’entreprise : l’âge du dirigeant n’est pas un critère

L’observatoire BCPE met à mal une idée reçue sur le fait que les cessions-transmissions d’entreprises sont liées à l’âge de la retraite. 83 % des TPE (Très Petites Entreprises) et 67 % des PME (Petites et Moyennes Entreprises) et ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire) sont cédées avant 60 ans, soit avant l’âge de la retraite. De plus, il s’avère que le taux de cessions des TPE aurait tendance à baisser après 65 ans. Par contre, le critère de la taille de l’entreprise entrerait en compte. Ainsi, le taux de cession-transmission d’une PME de 250 salariés et plus serait bien plus important que le taux de cession-transmission d’une entreprise unipersonnelle.

Les vertus de la transmission familiale

Le taux de transmission familiale reste encore faible, seulement 17 % des cessions s’effectuent au sein même du cercle familial. Et pourtant, ces transmissions ont un réel enjeu pour l’économie française. En préservant l’industrie, et en contribuant à l’équilibre des territoires. En effet, les transmissions familiales sont plus fréquentes sur des territoires où les solutions de reprise par une tierce personne ou la création d’une nouvelle activité sont faibles.

Un autre des critères positifs des transmissions familiales est le taux de réussite de ces entreprises face aux cessions. En effet, 93 % des entreprises transmises contre 77 % de celles cédées perdureront sur un horizon de trois ans.

Malgré les vertus des transmissions familiales et le souhait de 76 % des dirigeants de voir perpétuer le caractère familial de l’entreprise, les taux restent encore peu élevés.

Les femmes entreprennent et osent de plus en plus

Avec un taux de transmission d’entreprises déjà faible, les femmes peinent à trouver leur place ! Et pourtant, elles entreprennent et osent, de plus en plus, en mettant à mal toutes les idées reçues ! Un des problèmes majeurs, quant à la transmission familiale, est que celle-ci n’a pas été suffisamment anticipée et préparée. Pour les pères, la reprise de l’entreprise familiale par leur fille ne leur vient pas spontanément à l’esprit. Elles doivent souvent démontrer et prouver leurs compétences afin d’obtenir l’aval et la reconnaissance qu’elles peuvent être dirigeantes de l’entreprise familiale.

Il existe des secteurs où le taux de transmissions familiales est plus important, comme le BTP ou le transport. De plus en plus de femmes reprennent le flambeau de leur père ou de leur mari et elles n’ont rien à envier de leurs homologues masculins mettant au placard les préjugés et idées reçues sur leur implication dans l’entreprise ou sur leur difficulté à endosser plusieurs rôles.

Lorsque l’on décide de transmettre son entreprise, on doit faire face à de nombreuses étapes tant sur le plan administratif que financier. SMAvie peut vous accompagner en vous apportant les solutions et en vous donnant les conseils qui vous aideront à faire de cette transmission un succès.

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Sources: https://www.femmeactuelle.fr/actu/dossiers-d-actualite/entreprises-familiales-47119

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