Quelle sera ma protection en cas de coup dur ?
La vie ne nous réserve pas que de bonnes surprises… Vous le savez, bien sûr, mais avez-vous pensé à l’ensemble des solutions qui existent pour anticiper ces moments et vous venir en aide le moment venu ?
Les accidents de la vie…
En cas d’accident, votre vie peut radicalement changer. Qu’il s’agisse d’un arrêt temporaire ou d’une invalidité de travail, en tant qu’indépendante, vous touchez une pension versée par le RSI. Celle-ci ne vous permettra cependant pas de maintenir votre niveau de vie antérieur. De même, si votre conjoint chef d’entreprise décède, vous recevrez un capital comme ayant droit.
Mais là encore, la somme versée est insuffisante, surtout si vous étiez conjointe collaboratrice ou ne travailliez pas. Pour envisager l’avenir sereinement, vous pouvez souscrire un contrat de prévoyance qui complètera vos prestations en cas de coup dur.
Je divorce…
- Si vous divorcez, votre situation dépendra de votre statut et de votre régime matrimonial.
- Si vous êtes mariée en communauté des biens, la moitié de l’entreprise vous revient (à condition qu’elle n’ait pas été créée avant le mariage).
- En séparation des biens, vous n’aurez aucun droit sur l’entreprise, sauf si vous êtes associée. Dans ce cas, lors d’un divorce, vous conservez vos parts. Mais la situation peut devenir invivable ! Vous pouvez alors les vendre, à condition que votre conjoint ou un autre associé veuille bien vous les reprendre.
- Si vous êtes conjointe collaboratrice, vous perdrez votre statut : si vous n’êtes pas mariée en communauté des biens, la situation sera très difficile ! Un bon conseil, mentionnez bien votre statut sur les registres de l’entreprise, cela vous permettra de percevoir une indemnité compensatoire.
- En tant que conjointe salariée, rien ne change en principe. À moins que vous ne décidiez, pour des raisons évidentes, de quitter votre emploi…
Et si je perds mon emploi ?
Lorsque vous êtes salariée, vous cotisez au régime d’assurance chômage et avez droit aux indemnités et allocations chômage. Mais elles sont plafonnées, temporaires et surtout, pas automatiques !
Si vous êtes TNS, vous ne cotisez pas au régime d’assurance chômage. Dans certains cas, vous avez intérêt à prendre une assurance chômage individuelle complétant pendant plusieurs mois vos indemnités. En outre, ce type de contrat est compatible avec les avantages fiscaux de la loi Madelin pour les TNS.