Entrepreneuriat français : inégalités, comparaisons, dévalorisations, quelles mesures mettre en place ?
La crise sanitaire a eu de lourdes conséquences économiques pour nombre d’entreprises, de commerçants et d’artisans. Beaucoup ont dû se réinventer, trouver différents moyens pour poursuivre une activité. C’est d’ailleurs sur ce principe que la digitalisation a pris une place encore plus importante dans nos vies à tous.
En matière d’égalité professionnelle, un plan annonçait pour 2017, un taux de féminisation de l’entrepreneuriat de 40 %. En mars dernier, l’INSEE indiquait que « les femmes représentaient la moitié des actifs mais seulement trois créateurs d’entreprises sur dix ».
Aujourd’hui, ce taux peine à dépasser les 30 % et le sujet de l’égalité femmes – hommes dans l’entrepreneuriat fait encore débat. Quelles sont les mesures qui pourraient être mises en place afin d’apporter plus d’égalité dans le secteur de l’entrepreneuriat ?
Mettre en avant la mixité et la simplification
La simplification des démarches administratives est envisagée afin de pouvoir accéder de manière plus rapide et moins contraignante au statut d’entrepreneur ou entrepreneuse. La dématérialisation des processus est nécessaire afin de simplifier les démarches des porteurs de projet. Il existe de nombreux dispositifs pour les femmes ayant un projet d’entrepreneur, toutefois, ils sont nombreux et elles peinent à s’y retrouver..
Les réseaux d’affaires sont également une source de développement. Il faut inviter les futures entrepreneuses et les futurs entrepreneurs à y participer. Certes, il faut conserver un accompagnement spécifique pour les femmes porteuses de projet, mais il est nécessaire de favoriser la mixité.
L’enseignement : une mesure pour faire évoluer l’entrepreneuriat français
L’enseignement est de toute évidence une des mesures qui permettrait d’apporter plus d’équilibre et d’égalité femmes – hommes dans l’entrepreneuriat. Aux Etats-Unis, le taux de féminisation de l’entrepreneuriat est de 48 %, soit un taux bien supérieur au nôtre, mais signifiant également un quasi équilibre femmes – hommes.
Une des différences est l’apprentissage dès l’école primaire.
L’entrepreneuriat y est décomplexé et on apprend dès le premier âge à entreprendre, fille ou garçon grandissent avec la culture de la création de son propre emploi, mais également par une valorisation du métier d’entrepreneur. En France, nous créons dans l’esprit de nos enfants une certaine culture du poste salarié en ne laissant que peu ou pas du tout de place à l’entrepreneuriat. Il serait nécessaire d’insuffler dès le plus jeune âge cette envie d’entreprendre, de créer, de décomplexer et valoriser l’entrepreneuriat.
L’intégration du milieu professionnel dans nos méthodes d’enseignement peut se faire au moyen d’interventions de chefs d’entreprise, par le biais de modules pédagogiques, des stages, des formations. Cette confrontation plus récurrente du milieu professionnel dans le milieu scolaire pourrait faire naître certaines vocations à entreprendre.
Il est nécessaire d’apporter à nos enfants, et ce, sans aucune distinction de sexe, de métier ou de secteur, la notion d’entreprendre afin également qu’ils puissent en toute autonomie pouvoir développer leur propre réflexion et créativité. Ainsi, comme dans tout projet d’entrepreneuriat, il convient de prendre le temps de se poser les bonnes questions avant de se lancer. Pour vous aider dans cette entreprise, nos conseillers sauront vous apporter leur expertise et vous guideront sur les choix les plus adaptés à votre situation.
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Source : 10 propositions sur l’égalité femmes-hommes dans l’entrepreneuriat (maddyness.com)