Dispositif de retraite progressive : un système intéressant mais méconnu !
Il existe également des départs possibles avant cette limite d’âge, sous certaines conditions, notamment pour ceux ayant commencé à travailler jeune ou ceux qui souhaitent opter pour un départ anticipé.
Si certains escomptent partir avant l’âge légal de départ en retraite, d’autres souhaitent continuer à exercer une activité professionnelle après cet âge et peuvent ainsi bénéficier du dispositif appelé retraite progressive. Ce dispositif doit respecter certaines conditions, permettant aux salariés, artisans, commerçants, de continuer à travailler à temps partiel, tout en commençant à percevoir une fraction de leur retraite de base et complémentaire.
Ce dispositif, encore méconnu de nombreux français, présente pourtant des avantages. Il est alors intéressant de savoir qui peut bénéficier de ce dispositif, dans quelles conditions et pour quel montant ?
Quelles sont les conditions à réunir afin de bénéficier du dispositif de retraite progressive ?
Tout d’abord, le dispositif de retraite progressive permet de continuer à cotiser et ainsi d’augmenter les droits à la retraite. En effet, les droits ainsi acquis seront calculés au moment de la liquidation définitive de la retraite.
Le principe de base est simple, le salarié ou artisan, par exemple, va poursuivre une activité professionnelle à temps partiel tout en commençant à percevoir une fraction de sa retraite. Pour prétendre au dispositif de retraite progressive, l’assuré du régime général devra respecter certaines conditions :
- avoir atteint au moins l’âge de 60 ans ;
- exercer une ou plusieurs activités à temps partiel, c’est-à-dire entre 40 % et 80 % de la durée légale ou conventionnelle du travail ;
- avoir totalisé 150 trimestres, tous régimes de retraite de base confondus.
Quel sera le montant de la retraite progressive ?
Le fonctionnement de la retraite progressive est lié au temps passé sur l’activité professionnelle. Ainsi pour calculer le montant de la fraction de la retraite versé, il faut évaluer la quotité du temps de travail qui ne pourra en aucun cas être inférieure à 40 % et supérieure à 80 %. La fraction de la pension versée sera ainsi de
100 % moins la quotité de travail effectif.
Afin de calculer cette quotité de travail, on prend en considération la durée de l’activité à temps complet applicable à l’entreprise. Si l’assuré exerce une activité à temps partiel pour 20 heures hebdomadaires dans une entreprise où la durée légale du temps de travail est de 35 heures, la quotité de travail sera de (20/35) x100 arrondie à l’entier le plus proche soit 57 %. Ainsi, l’assuré pourra percevoir une fraction de sa retraite progressive équivalente à 100-57 soit 43 % de sa retraite.
Quelle est la limite d’âge de la retraite progressive ?
Aucune limite d’âge pour la retraite progressive. Tant que l’assuré est âgé de plus de 60 ans, il peut prétendre à ce dispositif jusqu’à la liquidation effective de sa retraite définitive.
Pour effectuer la demande de retraite progressive, l’assuré devra s’adresser à la caisse de retraite dont il dépend. Toutefois, l’employeur n’est pas tenu d’accepter ce temps partiel sauf si ce dispositif est prévu dans les accords collectifs. De même un employeur ne peut en aucun cas imposer ce temps partiel. L’accord des deux parties est nécessaire.
Aujourd’hui, l’âge de départ à la retraite est de plus en plus tardif et il est indispensable d’anticiper le plus possible. En tant qu’indépendant ou salarié, il existe aujourd’hui des solutions pour anticiper une baisse de revenus au moment de la retraite. Assurance vie, retraite Madelin … à l’aide d’un bilan retraite personnalisé, votre conseiller vous aidera à choisir les solutions les mieux adaptées à votre profil et à vos besoins.
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