Assurance décès invalidité : un enjeu essentiel pour protéger votre famille
Parce qu’ils pensent à tort que rien ne peut leur arriver ou encore qu’ils sont déjà couverts par d’autres contrats. Le sujet du décès ou de l’invalidité reste, encore aujourd’hui, un sujet tabou, nous avons des difficultés à envisager le pire : notre mort ! Pourtant, cette assurance, nous la souscrivons sans mal au cours d’un prêt immobilier, certainement car celle-ci est étroitement liée à l’obtention de ce crédit, cependant nous connaissons tous les tenants et aboutissants de cette assurance qui réglera la quote-part qui a été attribuée sur votre tête en cas de décès, permettant ainsi à votre conjoint ou vos enfants de voir la dette successorale diminuer.
À cet instant, sur le crédit immobilier, nous sommes tous conscients de l’intérêt de cette assurance décès invalidité qui prendra en charge tout ou partie du prêt immobilier, mais pour le reste qu’en est-il ?
Pourquoi faut-il prévoir les coups durs de la vie ?
Au moment du décès, le conjoint survivant se retrouve, globalement avec les mêmes charges financières et pourtant, il voit ses revenus fortement diminués. En effet, en cas de décès, la Sécurité sociale versera pour un salarié, un chômeur indemnisé ou un bénéficiaire de rente invalidité avec un taux d’incapacité d’au moins 66.66%, un capital de 3.415€. Le RSI (Régime Social des Indépendants) versera à un artisan ou commerçant cotisant un capital égal à 20% du plafond annuel de la Sécurité social, soit en 2018 un capital de 7.845,60€. Ce capital est de 8% du plafond annuel de la Sécurité social pour les artisans et commerçants retraités . Toutefois, le RSI ne versera ce capital qu’à la condition que vos ressources personnelles soient inférieures à 9.638,42€ et cela ne représente pas l’unique condition comme le fait que la personne décédée doit être à jour de toutes ses cotisations d’assurance invalidité-décès, assurance vieillesse, et retraite complémentaire.
Autant dire qu’il est préférable de se prémunir d’un coup dur, décès ou invalidité, par ses propres soins en souscrivant un contrat qui permettra à vos proches de pouvoir faire face à une baisse de leurs revenus ou à vous-même en cas d’invalidité puisque vos revenus professionnels s’en verraient diminués.
Quel est le fonctionnement d’une assurance décès invalidité ?
L’assurance décès invalidité permet le versement d’un capital ou d’une rente, en échange du paiement d’une cotisation annuelle calculée en fonction du montant assuré et de l’âge de l’assuré lors de l’adhésion. La prime annuelle augmente ainsi chaque année en fonction de l’âge de l’assuré, plus il est jeune moins la prime sera élevée et inversement plus il vieillit plus la prime augmentera. Par exemple, pour un capital de 100.000 euros versé en cas de décès, la cotisation annuelle à 30 ans sera environ de 150 euros, à 40 ans 300 euros, à 50 ans 700 euros et à 60 ans, la prime s’élève environ à 1.500 euros. Toutefois, pour cette dernière tranche d’âge, la prime peut fortement fluctuer en fonction des compagnies d’assurances.
Le choix du bénéficiaire de cette rente ou de ce capital est également une donnée essentielle de ce type de contrat. C’est à vous que revient la possibilité de désigner votre conjoint, vos enfants, les deux ou un proche. Le bénéficiaire ou les bénéficiaires désignés au contrat sont modifiables à tout moment sauf en cas d’acceptation du bénéfice du contrat. Toutefois, il est préférable d’en informer vos proches désignés bénéficiaires afin qu’à votre décès ils puissent effectuer les démarches auprès de l’assureur, même si celui-ci à l’obligation légale de retrouver les bénéficiaires des contrats.
Analyser les différents points essentiels de vos garanties
Ce type de contrat contient de nombreuses garanties et exclusions en fonction des compagnies. Il est fortement conseillé de lire en détail vos documents. Par exemple, la plupart des compagnies excluent le suicide au cours de la première année ou les décès résultant de guerre ou de catastrophes nucléaires, mais également les décès dus à la pratique d’un sport considéré à risque. Il conviendra aussi de porter toute votre attention sur les délais de franchise ou d’attente , c’est-à-dire ce laps de temps après la signature de votre contrat où les garanties ne pourront être appliquées. C’est notamment le cas, si le décès survient peu de temps après la signature du contrat suite à une maladie. Toutefois, en cas d’accident, le décès sera quasiment toujours pris immédiatement en charge par la compagnie d’assurances.
N’hésitez pas à faire le point avec un conseiller sur les différentes solutions possibles pour protéger votre famille.
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