Je suis en arrêt, quelles indemnités puis-je percevoir ?
Un arrêt de travail, s’il dure un peu, peut avoir des conséquences importantes sur votre vie personnelle, mais aussi professionnelle.
Voici quelques conseils pour bien anticiper !
À quelles indemnités journalières ai-je droit ?
Vous êtes en arrêt de travail suite à une maladie, une hospitalisation ou un accident ?
Si vous êtes travailleur indépendante, commerçante ou artisan, vous toucherez des indemnités journalières fixées selon votre revenu professionnel.
Attention, le délai avant de les percevoir peut aller jusqu’à 8 jours!
Vous êtes salariée ?
Après une période de carence de 3 jours, vous bénéficierez d’indemnités plafonnées en fonction de la durée de votre arrêt et de votre situation.
Dans tous les cas, un manque à gagner se fera sentir…
Améliorer mes indemnités journalières
Salariée ou indépendante, les indemnités journalières ne suffiront sûrement pas à compenser votre perte de salaire.
Pour ne pas avoir de mauvaise surprise à la fin du mois, le plus sûr est de souscrire un contrat de prévoyance qui viendra compléter vos indemnités.
Si vous êtes salariée, votre entreprise propose peut-être un contrat collectif, très avantageux pour vous puisqu’une partie des cotisations sont prises en charge par votre employeur. Sinon, à vous de faire les démarches individuellement en choisissant un contrat de prévoyance adapté à vos besoins !
Et mon entreprise ?
Un arrêt ou une invalidité de travail, lorsqu’ils concernent une personne indispensable au bon fonctionnement d’une société, peuvent entraîner une perte de revenu pour l’entreprise !
Que vous soyez dirigeante de l’entreprise, ou qu’il s’agisse de celle de votre conjoint dans laquelle vous travaillez, des contrats de prévoyance permettent d’anticiper cette situation : si votre présence est essentielle à son bon fonctionnement, assurez-vous en tant qu’« homme-clé » (ou femme, en l’occurrence…). En cas d’incapacité de travail, des indemnités ou un capital seront versés à votre entreprise au titre de garantie contre les pertes d’exploitation.