5 conseils pour reprendre une entreprise

La reprise d’entreprise n’est sans doute pas un long fleuve tranquille. Différents paramètres vont entrer en compte comme vos contraintes personnelles et vos atouts qui déterminent d’autant votre réussite ou votre échec. Vos moyens financiers, vos compétences, vos expériences professionnelles seront également des acteurs dans la poursuite du projet de reprise d’entreprise. Il sera également nécessaire d’analyser les conséquences de ce changement de vie professionnelle sur votre vie personnelle et obtenir le soutien de vos proches. Voici quelques conseils pour réussir votre reprise d’entreprise.

Conseil n°1 ; analyser les paramètres de l’entreprise à reprendre

Ne pas se bercer de désillusions, gardez en tête que ce n’est pas parce que l’entreprise est déjà existante que votre projet va fonctionner et aboutir. Vous devez trouver l’entreprise à reprendre qui vous correspond, celle qui s’adapte à votre parcours, à votre personnalité. Vous devrez prendre en compte tous les critères nécessaires à développer une entreprise pérenne. Localisation, chiffre d’affaires, activité, effectifs, mais aussi le prix de cession seront des critères à analyser.

Conseil n°2 : effectuer une sélection de l’entreprise à reprendre

N’oubliez pas que les affaires intéressantes intéressent vos concurrents ! Vous devez trouver l’entreprise à reprendre qui vous corresponde en tout point. Vous pouvez solliciter, pour arriver à vos fins, les réseaux spécialisés qui permettent de mettre en relation les vendeurs et acheteurs. Vous pouvez également faire appel à votre entourage ou des salons dédiés à la reprise. N’hésitez pas à faire de la veille d’entreprise ou à prendre des informations auprès du greffe du tribunal de commerce.

Conseil n°3 : prendre rendez-vous avec le cédant

Une fois que vous avez sélectionné l’entreprise à reprendre, il vous faudra rencontrer au plus vite le cédant. Veillez à rencontrer le cédant au sein de l’entreprise et si possible un jour de forte affluence ou de forte activité. Profitez de ce rendez-vous pour obtenir le maximum d’informations sur :

  • Le contenu de la vente,
  • Le processus d’information des salariés,
  • Les associés et leur rôle,
  • L’historique de l’entreprise,
  • Son évolution,
  • Son potentiel de développement,
  • Ses concurrents.

Conseil n°4 : établir un diagnostic de l’entreprise

Tous les éléments récoltés doivent vous permettre d’établir une analyse. Vous devrez également obtenir des informations sur Internet, dans les centres de documentation ou encore dans les Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI). L’analyse des produits, des services, de la concurrence, de la clientèle, de la comptabilité ou des ressources humaines sera primordiale. Diagnostics de l’activité, de l’environnement, des salariés notamment avec les liens existants entre eux et la direction, mais aussi diagnostics environnemental et sécurité seront nécessaires pour asseoir votre décision.

Conseil n°5 : obtenir un financement

Une fois l’accord signé, vous allez devoir trouver le financement. Sachez que vous allez devoir apporter entre 20 et 30 % du prix de cession en fonds propres, cela permet également à vos investisseurs de percevoir votre engagement dans ce projet. Dans tous les cas, il est déconseillé de réaliser un apport de 100 % du prix de cession.

Une fois la vente actée, il est important pour le développement de l’entreprise et la réussite de votre projet d’être accompagné pendant un laps de temps par le cédant, cela permet une transition plus douce.

La reprise d’une entreprise ne doit pas être prise à la légère. S’il peut s’agir d’une nouvelle aventure stimulante, elle peut aussi être semée d’embûches. N’hésitez pas à vous entourer de professionnels pour vous soutenir dans vos démarches. Les conseillers SMABTP sont présents dans toute la France pour vous accompagner dans vos projets personnels et professionnels.

Source : Comment reprendre une entreprise ? (dynamique-mag.com)

Ces informations sont fondées sur la réglementation en vigueur au 04/05/2023 et ne constituent pas un conseil ou un avis juridique ou fiscal. Document d’information, sans valeur contractuelle – Seule la notice d’information a valeur de contrat.

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