Repreneur : réussir ses 100 premiers jours
Sommaire
- Mais comment réussir ses 100 premiers jours ?
- Quelle est la première étape ?
- Faut-il préparer sa transition avec le cédant ?
- Est-ce qu’il est important de s’intéresser en profondeur au fonctionnement de l’entreprise ?
- Comment entretenir les anciennes relations avec les partenaires et les clients ?
- Comment préparer son action ?
Au-delà de la signature d’achat qui n’est que le début, il faut également penser à la suite et plus particulièrement aux 100 premiers jours qui constituent une période cruciale. Ils sont décisifs aussi bien pour le repreneur que pour les cédants, les fournisseurs, les clients et les salariés. Tous seront attentifs au comportement et attitudes du repreneur.
Mais comment réussir ses 100 premiers jours ?
La période des 100 jours est une phase qui me fait peur, comment l’appréhender ?
Les 100 premiers jours peuvent faire peur aux nouveaux dirigeants. Il s’agit en effet d’une responsabilité importante. L’essentiel pour le repreneur est de procéder par étape pour ne pas bouleverser l’entreprise, même si ce dernier possède des compétences en management. Faire preuve d’humilité, avoir un respect pour ce qui a été fait et ne pas prétendre tout connaître est un comportement idéal.
Il faut donc observer l’entreprise pour comprendre son mode de fonctionnement, analyser les points forts et les points faibles pour ensuite proposer des actions adaptées.
Quelle est la première étape ?
La première étape consiste à observer et à connaître son nouvel environnement. Les salariés sont au cœur de cette étape. Ils ont besoin d’écoute et d’un cadre solide de la part du nouveau dirigeant. Ceci passe par plusieurs étapes essentielles :
- Se présenter : le premier contact avec les salariés est important. C’est l’occasion pour le dirigeant de présenter son parcours, ses compétences et ses motivations.
- Instaurer une proximité : il y a un enjeu pour le nouveau gérant qui est d’instaurer une relation de confiance avec ses salariés. L’idéal est alors pour le repreneur de passer du temps avec ses salariés, en entretien individuel ou à leur poste pour apprendre à les connaitre personnellement sur leur travail, leurs centres d’intérêt et leur situation familiale.
- Ecouter : élément indispensable pour assimiler la culture et le fonctionnement de l’entreprise. Attention tout de même de ne pas s’engager trop rapidement au risque de faire des promesses ne pouvant être tenues.
- Fixer des règles : les salariés vont parfois chercher à tester le nouveau gérant. Il faut donc que ce dernier impose rapidement sa légitimité avec fermeté pour que les salariés comprennent dès le début que c’est désormais lui qui est aux commandes.
Faut-il préparer sa transition avec le cédant ?
Lorsqu’un nouveau gérant prend les rênes de l’entreprise , il est important qu’il ne reste pas dans l’ombre de l’ancien gérant. Il faut donc qu’il affirme rapidement son statut et sa posture de patron . En d’autres termes faire en sorte que le cédant n’ait plus d’attributs de pouvoir. Il est d’ailleurs conseillé de faire appel à un cabinet spécialisé en fusion/acquisition lorsqu’on reprend une entreprise pour être accompagné dans les décisions importantes telles que les négociations.
Les négociations peuvent également porter sur des accords qui formalisent les modalités de transition (rôle du cédant, la période d’accompagnement). Accompagner le nouveau gérant permet de rencontrer les équipes, d’appréhender différents les postes clés et d’avoir une formation plus poussée sur la structure et le fonctionnement de l’entreprise. Cette période est trop souvent négligée, et des cas critiques peuvent alors être découverts une fois les négociations réalisées.
Est-ce qu’il est important de s’intéresser en profondeur au fonctionnement de l’entreprise ?
Le repreneur doit prendre connaissance de tous les éléments de l’entreprise. La manière dont les stocks sont gérés ou encore déterminer quels sont les éléments de productivité sont des points clés pour comprendre le fonctionnement d’une entreprise . Le système d’informations de l’entreprise doit également être audité, car cela peut constituer un gros poste de dépense si celui en place n’est pas adapté.
En fonction de ces points, il pourra alors proposer des améliorations sur les conditions (tableau de bord, suivi…). Par exemple restructurer certains pôles pour limiter ou réduire des coûts parfois trop élevés.
Comment entretenir les anciennes relations avec les partenaires et les clients ?
L’entreprise avait des relations avec des partenaires et les clients. Le repreneur ne veut pas perdre ces relations, il faut donc les maintenir .
Les clients sont la cible principale du repreneur : ils sont un enjeu et un risque. Il faut donc les rassurer et les fidéliser en demandant un maximum d’informations, en « se faisant adopter » par ceux qui constituent une part importante du chiffre d’affaires et surtout démontrer que l’entreprise continue de créer de la valeur malgré le changement de propriétaire.
Il en va de même pour les banquiers avec qui il est essentiel de maintenir une bonne relation avec eux. Ils attendent un dialogue rapproché, une transparence totale sur les points positifs et négatifs. Ils peuvent ainsi intervenir en amont en cas de complications financières et apporter des solutions dans certains cas.
Comment préparer son action ?
Une fois que la phase d’observation est terminée et que le mode de fonctionnement de l’entreprise est bien assimilé, le nouveau gérant peut alors proposer des actions pour améliorer les points faibles qu’il a remarqués, sur le court et moyen terme. Il doit donc communiquer avec ses salariés sur les objectifs qu’il souhaite atteindre.
L’idée est d’endosser le costume de patron propriétaire et de gérant avec des actes forts qui s’adaptent à ce qui a été fait auparavant en accord avec les besoins des salariés. Ceci peut passer par exemple, par la réorganisation des équipes , des lieux et de la production.
Toutefois, le repreneur doit garder à l’esprit qu’il ne doit pas précipiter toutes les décisions. Il doit prendre le temps d’analyser les choses et d’avoir un peu plus de vécu dans l’entreprise pour proposer des améliorations adaptées .
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